Devenir chauffeur VTC est intéressant pour augmenter ses revenus financiers. Cela impose d’avoir le sens des affaires et de pouvoir être formé à la gestion d’une petite entreprise. Explications.
Plan de l'article
Qu’est-ce qu’un VTC ?
VTC signifie “véhicule de transport avec chauffeur”. Cette activité se développe beaucoup dans le contexte actuel. D’une part, parce que l’utilisation de la voiture dans un but individuel tend à se réduire. D’autre part, parce qu’un VTC coûte toujours moins cher qu’un taxi. Le VTC est un excellent moyen pour se déplacer en zone urbaine.
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Au moins 30 000 chauffeurs de VTC seront actifs en France en 2020. Ils seront probablement 60 000 dans sept ou huit années. Plus de la moitié de ces chauffeurs sont indépendants.
Limites du métier de chauffeur VTC
Pour suivre une formation continue VTC, vous devez prendre conscience de ce que vous ne pourrez pas faire dans l’exercice de votre métier. Ainsi, il vous sera impossible de :
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- Prendre des clients dans la rue. Vous devrez transporter que les clients ayant effectué des réservations.
- Vous garer sur la voie publique ou non loin des gares pour attendre d’éventuels clients.
- Travailler sans avoir déclaré votre activité à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.
Conditions à remplir pour commencer à conduire
Un chauffeur de VTC est un métier reposant sur le secteur hi-tech donc vous aurez besoin d’être à l’aise avec internet et les technologies annexes.
Vous n’avez pas besoin d’avoir un diplôme particulier. Mais vous devrez bien sûr avoir un permis de conduire depuis au moins trois ans. Il ne vous restera qu’à réussir l’examen organisé par les Chambres des Métiers et de l’Artisanat (CMA). Notez que si vous avez plus de 10 ans d’expérience en tant que chauffeur, il est possible d’être exempté de cet examen si vous voulez exercer dans une ville de petite taille. Dès que vous aurez votre carte professionnelle, il ne vous restera plus qu’à vous inscrire dans le registre des VTC en payant 170 €.
Formation et examen pour devenir chauffeur VTC
Avant de pouvoir exercer le métier de chauffeur VTC, vous devrez passer un examen organisé par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Cet examen est composé d’une épreuve écrite portant sur les connaissances générales du métier (réglementation, sécurité routière, gestion commerciale…) ainsi qu’une épreuve orale où vous devrez démontrer votre capacité à répondre aux besoins et attentes des clients.
Mais avant cela, il est recommandé de suivre une formation pour améliorer ses compétences et ses chances de réussite. Il existe plusieurs organismes proposant ces formations en ligne ou en présentiel.
Cette formation porte notamment sur la loi Grandguillaume qui encadre les activités des VTC depuis 2017 et prévoit notamment une obligation d’afficher les tarifs appliqués à chaque course dès le début du trajet. Vous apprendrez aussi comment gérer votre comptabilité personnelle, réaliser un devis ou encore élaborer une stratégie marketing efficace.
Notez que certaines plateformes comme Uber proposent leur propre formation interne pour accompagner leurs chauffeurs dans cette démarche administrative mais aussi commerciale.
Les avantages et les inconvénients de travailler en tant que chauffeur VTC
Travailler en tant que chauffeur VTC présente à la fois des avantages et des inconvénients. L’un des principaux avantages est de pouvoir organiser son emploi du temps de manière flexible, en fonction de ses disponibilités personnelles. Il faut cependant respecter les exigences liées au métier si vous envisagez de vous lancer dans cette activité indépendante qui nécessite rigueur professionnelle ainsi qu’une certaine capacité d’adaptation face aux contraintes externes propres au secteur tels que la réglementation en constante évolution ou la concurrence accrue entre les plateformes de réservation.