En France, les décennies 80 et 90 ont été marquées par un frein dans l’essor de l’industrie du textile. Ce phénomène était dû au délogement massif des usines de fabrication vers les pays de l’Asie. De fait, les Français ont commencé par commander essentiellement le Made in Asia.
Plusieurs décennies après, le pays prend conscience et tente vaille que vaille, de regagner le marché du vêtement. Producteurs et consommateurs français ont alors pris de nouvelles résolutions quant à la production de leurs vêtements. Pour en savoir davantage, lisez cet article.
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Plan de l'article
Des marques de production de vêtement responsables
Pour répondre au désir de la majorité des Français, de nombreuses marques de vêtement se sont développées dans le pays. Depuis une décennie déjà, les fabricants français du vêtement ont décidé de donner une nouvelle chance au Made in France.
Partie d’un projet en famille, d’une histoire entre amis ou conjoints, des projets de fin d’études, etc. ; chaque marque de vêtement a son histoire. Néanmoins un sentiment commun demeure au centre de toutes : un nouvel intérêt pour la production locale.
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En réalité, les Français sont désormais à la recherche de produits textiles plus écologiques. De fait, ils n’hésitent plus à consommer des vêtements dont le processus de fabrication répond mieux au respect de l’environnement.
Pour s’assurer de ce détail, plusieurs options existent. D’une part, il est désormais possible de s’informer sur l’historique d’une tenue en consultant la plateforme de traçabilité des vêtements. D’autre part, il revient aux consommateurs de vérifier l’étiquette de certains labels sur les produits qu’ils souhaitent acheter.
Le GOTS et l’OEKO-TEX
Dans le secteur du textile et de la production française du vêtement, les labels GOTS et OEKO-TEX certifient les meilleures consommations. Ici, il faut comprendre par meilleure consommation, l’achat d’un vêtement qui a été fabriqué dans le respect des normes environnementales.
OEKO-TEX et GOTS ont pour mission de veiller aux impacts environnementaux de la fabrication des fibres, puis des vêtements. Ils s’attardent sur le contrôle du processus de production des vêtements en lin, en laine, en coton, en chanvre, puis en soie. Par ailleurs, ils s’assurent que les produits finis ne comportent aucun élément toxique pouvant créer des ennuis de santé aux consommateurs.
La production des vêtements durables et recyclables
Le secteur du textile français se plie davantage au principe de la loi du célèbre chimiste Lavoisier. En d’autres termes, rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme désormais dans l’industrie française du textile.
De façon classique, la production des vêtements faisait recours à des procédés polluant fortement la planète. Il faut noter une extraction des ressources pures, et leur traitement à base de produits chimiques. Par ailleurs, il serait judicieux de citer aussi l’incinération des tenues usagées comme un procédé toxique du cycle de vie du vêtement.
Avec le phénomène du changement climatique, il se note un véritable changement de comportement au sein des producteurs et consommateurs. Ce qui induit la création de nouveaux mouvements ayant pour objectif la promotion du recyclage des tenues.
Contrairement à la fast-fashion, la slow-fashion prône la création de vêtements simples et intemporels. De fait, il n’est plus question de produire des habits par saison : automne-hiver et printemps-été.
Avec de pareils vêtements, vous pouvez passer plusieurs saisons, voire même de nombreuses années. Plusieurs grands noms de la mode française se plaisent à cette idée et se sont alors lancé le défi.
Certains d’entre eux aspirent même à une production d’habits évolutifs pour enfants. Leur souhait est de mettre à la disposition des parents, des tenues que leurs enfants pourront porter pendant deux années au moins.
En dehors de la slow-fashion, l’attitude upcycling (réutilisation) est aussi très encouragée. Il s’agit d’une récupération de matière finie en vue de la transformer et produire de nouveaux vêtements. Concrètement, les tenues de plongée, les rideaux, les jeans usagés… servent à fabriquer de nouveaux habits.
Côté qualité, il faut remarquer que les vêtements sont de plus en plus conçus avec des tissus de meilleure densité. Bien que ceux-ci soient onéreux à l’achat, ils vous garantissent tout de même une durabilité dans le temps. Si autrefois un tee-shirt faisait 140-160 g/m2 de densité, désormais son grammage est évalué à 180-200 g/m2.
L’usage du chanvre et du lin au détriment du coton
Que sa production soit bio ou pas, le coton est une matière dont la culture nécessite une quantité importante d’eau. Il importe de souligner ici que la conception d’un seul tee-shirt (100 % coton) nécessite 2500 litres d’eau. Par ailleurs, le traitement de l’or blanc fait appel à une utilisation massive de produits chimiques.
En revanche, la culture du chanvre et du lin se fait avec moins d’eau ; et les plants ont naturellement une meilleure résistance face aux ravageurs. De surcroit, ces deux cultures sont fortement développées en France.
En effet, le pays occupe la première place dans le classement des producteurs européens du chanvre. Et en production du lin, il est aussi en tête de liste, mais cette fois-ci à l’échelle mondiale. Il est donc normal et évident que la France fasse usage du chanvre et du lin pour produire des vêtements de meilleure qualité.